Populisme, au-delà des préjugés

« Vous êtes un populiste ! » avait répété quatre fois le Premier ministre Charles Michel à la Chambre, le 21 mars 2017, en s’adressant à Raoul Hedebouw, porte-parole du Parti du travail de Belgique (PTB).

Si l’étiquette « populiste » semble régulièrement attribuée aux autres, en la chargeant d’une connotation négative, elle est rarement revendiquée par les personnes et les organisations elles-mêmes. C’est l’une des raisons qui fait que le concept est difficile à définir. Idéologie ? Syndrome ? Mouvement ?  Difficile de s’y retrouver. De plus, partout dans le monde, le terme ne renvoie pas à la même chose : en Europe, par exemple, il est synonyme de lutte contre l’immigration et de xénophobie ; en Amérique latine, le terme sous-entend plutôt clientélisme et mauvaise gestion économique. C’est pourquoi, nous proposons dans ce dossier d’Eduquer d’expliciter quelque peu ce concept controversé. Et si se pencher sur le concept de populisme était une porte d’entrée pour réinterroger notre modèle politique et la démocratie telle que nous la connaissons ?

Bonne lecture

Un dossier réalisé par Juliette Bossé

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avril 2019