Les jeux mathématiques : comprendre les maths en jouant !
Lundi 30 janvier 2023
Faire des maths en jouant, c’est possible! Rendre les maths plus attractives? C’est possible, grâce au jeu! Découvrir les vertus éducatives du jeu c’est envisager une nouvelle manière d’enseigner. Rencontre avec Joëlle Lamon, enseignante en mathématiques et formatrice d’enseignant·es.
Eduquer : Quel est votre parcours d’enseignante ?
Joëlle Lamon : À l’origine, je suis prof de maths. J’ai donné cours dans le secondaire pendant 11 ans. Aujourd’hui, et depuis 27 ans, je suis formatrice d’enseignants à la Haute Ecole Francisco Ferrer au département pédagogique Buls - De Mot. Je forme aussi bien de futurs enseignants en maternelle et primaire, que secondaire inférieur. Au niveau de l’apprentissage par le jeu, en 2013-2014, j’ai participé à un projet de la section sciences et techniques du jeu dans lequel j’intervenais pour la didactique des maths, et plus exactement l’apprentissage des maths par le jeu. Je fais également partie du CIJM, le Comité International des Jeux Mathématiques, depuis 2008.
Eduquer : Comment et pourquoi avez-vous intégré le jeu dans vos pratiques pédagogiques ?
J.L. : En donnant cours, je me suis assez vite rendu compte que mes élèves, futurs instits primaires, avaient des formations diverses et des niveaux parfois très faibles en maths et particulièrement en géométrie. Pour compléter les cours théoriques, qui ne suffisaient pas à fixer les bases, il fallait trouver une autre approche. Je me suis spontanément tournée vers les jeux et j’ai créé un club de jeux mathématiques en septembre 2005. Le club mathématique propose aujourd’hui la réalisation de séances de jeux mathématiques sur demande et sous forme de collaboration.
Eduquer : Comment avez-vous intégré le jeu dans vos cours ?
J.L. : Suite au succès du club mathématique auprès de mes élèves, j’ai progressivement intégré le jeu dans mes cours. Le jeu y est utilisé en fonction des sujets, des questions soulevées par les étudiants. Tantôt avec un aspect plus didactique, tantôt en termes de formation mathématique. On jongle avec les deux. Dans ce cadre, le jeu est intégré dans l’apprentissage comme une porte d’entrée supplémentaire aux théories ou concepts mathématiques. À leur tour, les étudiants utilisent le jeu comme support d’apprentissage auprès de leurs élèves durant leurs stages.
Eduquer : Selon vous, le jeu a-t-il sa place à l’école ?
J.L. : Je crois que non seulement le jeu a sa place à l’école, mais je constate surtout que le jeu est en train de prendre de plus en plus de place à l’école ! Pourquoi ? Parce que l’approche pédagogique par le jeu est assez facile étant donné son côté attractif. De plus, le jeu permet, peut-être plus facilement qu’avec d’autres supports, de franchir la barrière de la langue. En effet, le jeu permet un apprentissage indépendamment de la langue, où la langue est moins un obstacle que dans des cours classiques. De fait, une fois les consignes et règles du jeu comprises, la barrière de la langue peut tomber. C’est pourquoi je conseille toujours d’utiliser en classe des jeux dont les consignes seront très courtes et les règles très simples. De ce point de vue, le jeu, comme support pédagogique, a encore de beaux jours devant lui !
Eduquer : Le jeu est-il utilisé à tous les niveaux scolaires ?
J.L. : Je pense que le jeu comme outil est quelque chose de très bien intégré aux niveaux de l’enseignement primaire et maternel. On constate que l’intérêt pour le jeu, en tant que support pédagogique, existe énormément en maternelle, où le jeu fait intégralement partie du vécu scolaire. En primaire, l’utilisation du jeu diminue un petit peu mais reste encore fort présente. C’est sans doute en primaire que l’attrait pour le jeu se développe le plus actuellement. En effet, on trouve des jeux dans pratiquement toutes les classes de primaire. C’est très rare des classes où il n’y a aucun jeu. Là où la barrière semble plus difficile à franchir, c’est dans le secondaire, où le jeu est moins proposé en classe et semble avoir souvent une mauvaise image.
Eduquer : Les personnes sceptiques pensent que le jeu n’est pas sérieux ?
J.L. : Je ne sais pas si c’est une question de sérieux. Il y a simplement des gens qui sont plus réceptifs que d’autres. Je pense que certains profs ne sont pas spontanément attirés vers le jeu, ils n’ont donc pas tendance à l’utiliser comme support d’apprentissage. C’est avant tout une question de personne, de personnalité. Je reste convaincue, qu’en tant qu’enseignant, pour utiliser une méthode en classe on a besoin d’être soi-même convaincu que c’est intéressant pour soi. Là, il y a encore une étape à franchir !
Eduquer : Où se situent les problèmes d’acquisition de savoirs en mathématiques chez les jeunes ?
J.L. : Il y a plein de choses ! Le problème des mathématiques c’est qu’elles se construisent comme une pyramide : pour pouvoir se concentrer sur de nouvelles notions, on a besoin de fondations solides et que certaines tâches soient automatisées, donc acquises. Si les bases ne sont pas ancrées, si les assises ne sont pas assez solides, on part avec un handicap qui dure. Le défi pour l’enseignant et les élèves sera alors de retravailler ce qui n’a pas été acquis plusieurs étages plus bas, tout en continuant à travailler des concepts nouveaux. D’où l’intérêt de faire appel à des jeux qui permettront, de manière non stigmatisante, de revoir des notions qui ont déjà été abordées sans avoir l’impression de refaire la même chose.
Eduquer : Le jeu permet-il réellement l’acquisition de compétences et de connaissances en mathématiques ?
J.L. : Oui, mais le jeu ne permet pas l’apprentissage de n’importe quel concept. De plus, il n’existe pas de jeu pour aborder toutes les notions. Il faudra alors utiliser d’autres méthodes pédagogiques pour y parvenir. Pour moi, le jeu est un outil pédagogique parmi d’autres. Cela reste un moyen que j’utilise de façon préférentielle, mais je pense qu’il n’est pas possible de trouver un jeu pour chaque concept mathématique.
Eduquer : Le jeu permet-il de dédramatiser, d’avoir plus de distance par rapport à la pression à la réussite scolaire classique ?
J.L. : Le jeu permet de diminuer la pression. Les enfants ont moins le sentiment d’être évalués. Avec le jeu, il n’y a pas le stress de la feuille de papier, on est dans quelque chose de beaucoup plus informel. C’est une façon un peu détournée d’aborder les apprentissages où celui qui apprend n’a pas l’impression d’apprendre sauf peut-être après, lorsqu’on fera le lien avec les apprentissages via des « traces », les liens faits entre la période de jeu et les matières abordées. Cette étape est fondamentale tant au niveau des apprentissages qu’au niveau de l’estime de soi des élèves : faire le lien, montrer aux élèves qu’à travers le jeu auquel ils ont joué, ils ont réussi à aborder seuls des notions théoriques. On se dit « Voilà, je suis parvenu à faire cela pour et par le jeu, maintenant je suis capable de faire quelque chose d’équivalent en dehors du jeu ». On dédramatise totalement ! C’est un des grands bénéfices du jeu : on dédramatise. On découvre aussi qu’à travers le jeu, les maths peuvent être quelque chose de ludique ! Dès lors, certains élèves, à la base hermétiques (aux maths), trouvent du plaisir à faire des maths ! Cela valorise des années de travail en tant que prof!
Eduquer : Comment faire le lien entre l’animation, le jeu et les apprentissages ?
J.L. : Jouer c’est bien mais si on veut réellement intégrer le jeu dans les apprentissages, il ne suffit pas d’avoir passé son temps à jouer, il est fondamental d’avoir fait le lien entre le jeu et les concepts abordés. Je défends de plus en plus l’idée qu’il y ait une trace de ce moment ludique. Cette trace peut se concrétiser sous forme de photos, de petits textes… toute trace ou production qui permette de se rappeler du moment ludique et de faire le lien avec les apprentissages pour permettre de fixer les choses.
Eduquer : Comment jongler entre les moments de jeu et de théorie ?
J.L. : De plus en plus, avec l’expérience je sens le distinguo entre deux choses. D’un côté, il y a l’animation, de l’autre la théorie. On peut facilement illustrer cette distinction avec la lecture. La lecture est une compétence qui peut avoir plusieurs objectifs : soit on prendra la lecture comme levier pour observer le niveau de français, la grammaire, la conjugaison, soit la lecture pourra être abordée comme un moment de plaisir, via la lecture plaisir. Dans les jeux mathématiques, c’est un peu la même chose. Les jeux permettront à certains moments d’aborder certains concepts, à d’autres moments ils seront utilisés de manière plus libre pour découvrir une matière. C’est important de faire la distinction entre ces moments d’animation et les moments théoriques et de faire du lien entre les deux. On ne joue pas pour jouer, ou alors on installe un moment clairement destiné à cela.
Eduquer : Le jeu peut donc être utilisé aussi bien en introduction qu’en en support de l’acquisition de compétence ?
J.L. : Tout à fait ! On peut utiliser le jeu soit en introduction, soit en exercisation d’une notion, d’un concept vu de manière théorique en classe. Le jeu ne sert donc pas uniquement à finaliser l’acquisition de compétences, il peut servir aussi bien en amont qu’en aval dans le processus pédagogique. En introduction, le jeu est souvent un moment privilégié de découverte. Dans l’application, dans l’exercisation, le jeu permet de consolider des notions. En géométrie, par exemple, la vision dans l’espace est une compétence fondamentale mais qui est souvent difficile à fixer. La diversité des jeux sera précieuse dans ce domaine car elle permettra de plus facilement dégager les éléments essentiels d’une figure, d’une construction. C’est une notion fondamentale en mathématiques : apprendre à changer son regard, voir toutes les facettes…
Eduquer : Est-ce que tous les enfants ont les mêmes chances de s’engager dans l’apprentissage par le jeu ?
J.L. : Dans l’approche de l’apprentissage par le jeu, les différences entre les élèves de milieux socio-économiques différents s’estompent assez vite. Par contre, ce qui fera la différence portera plus sur les habitudes de jouer en collectivité. En effet, dans le jeu, il est important de respecter l’ordre du jeu, de jouer chacun son tour… Certains enfants ne sont pas familiers à ces règles. La question de la persévérance est aussi importante dans l’apprentissage par le jeu. L’école a aussi le rôle d’essayer de faire acquérir de telles compétences. Cela relève du vivre ensemble.
Eduquer : Quel est, selon vous, l’attrait du jeu pour les enfants en difficulté scolaire ?
J.L. : Les élèves qui sont plus fragiles au niveau des apprentissages sont souvent des élèves qui vont se décourager beaucoup plus vite, même avec le jeu. Cependant, ils s’engagent plus facilement dans les apprentissages via le jeu qu’avec des méthodes classiques. Ils n’iront peut-être pas aussi loin que d’autres élèves, mais ils vont avancer.
Eduquer : Le jeu devient alors un outil précieux dans la différenciation pédagogique ?
J.L. : Je pense que l’apprentissage par le jeu à l’école est une façon simple de traiter le problème de la différenciation. Cette démarche permet en effet de proposer aux élèves des activités à leur niveau. Les jeux avec des défis individuels fonctionnent assez bien: on propose un défi personnalisé à l’élève en fonction de son niveau pour éviter le découragement et encourager à la persévérance. Cela crée une émulation car c’est encourageant. C’est se dire « Voilà, je suis au niveau 2, je peux arriver au suivant et ainsi de suite ». Cela permet que les plus faibles puissent avancer tout en faisant en sorte que les meilleurs ne s’ennuient pas. C’est le vrai défi de demain !
Eduquer : Quelle est selon vous la position de l’éducateur dans le jeu dirigé à l’école pour stimuler l’apprentissage scolaire ? Est-ce un encadrement subtil ? Une participation active ?
J.L. : Il y a plusieurs phases dans le jeu comme outil d’apprentissage. Il y a la phase de présentation où il est difficile pour un prof de ne pas endosser le rôle de « gestionnaire de l’animation ». Une fois cette étape passée, l’enseignant peut être à l’écoute, observer le respect des règles du jeu ou se rendre compte de la nécessité de les adapter. Je pense qu’il est important de choisir des jeux qui soient utilisables avec plusieurs tranches d’âges et dont les règles peuvent être adaptées en fonction du niveau des élèves. Cela permet d’avoir une ouverture vers d’autres règles et d’en inventer de nouvelles. On est alors dans la créativité.
Eduquer : Le jeu permet alors de rendre les mathématiques plus attractives ?
J.L. : Le jeu inclut l’idée que les maths peuvent aussi se faire de façon créative. C’est ce qui me semble être la plus grande découverte de ces dernières années ! Quand on pense aux maths, on garde cette image figée d’exercices à résoudre, de feuilles de calculs à remplir sans passer par la créativité. La créativité est une belle piste à utiliser. Cela permet de voir les acquis des élèves en les laissant créer des choses à leur niveau, en les poussant un peu plus loin… sous forme de petits défis mais en leur laissant toujours une marge de manœuvre.
Par ailleurs, les maths ont aussi leur rôle dans la formation de l’esprit critique des élèves, à les entraîner à une manière de penser et de réfléchir différente. On ne pense pas assez les mathématiques comme outil du citoyen et on pense trop aux formules compliquées, sans voir leurs incidences concrètes dans la vie de tous les jours. La logique, par exemple, est un atout fondamental de l’esprit critique du citoyen. On a réellement un gros travail à faire à ce niveau pour valoriser les maths.
Eduquer : Comment évaluer les compétences acquises par le jeu ?
J.L. : L’évaluation se fait via les traces, les liens qu’on peut faire entre le jeu et les notions théoriques abordées en classe. Ce sont ces liens qui vont permettre de montrer que le jeu a pu être efficace pour fixer/acquérir des compétences. Par ailleurs, la période de jeu peut, en elle-même, être un outil d’évaluation des élèves. En évaluation, on cherche parfois des méthodes complexes. Il suffit pourtant de regarder les enfants faire, créer des défis comme par exemple inventer des calculs durant un jeu. Durant la période de jeu, il est possible d’évaluer de manière créative et voir si l’élève a compris une matière. On n’est pas obligé de lui donner une feuille de 10 exercices pour vérifier s’il a bien acquis des compétences. On peut essayer de voir les choses de manière plus constructive et créative.
Eduquer : Etes-vous pour une nouvelle forme d’évaluation qui serait plus basée sur la créativité ?
J.L. : Cette forme d’évaluation existe déjà ou est en train de se créer via l’utilisation de portfolios par exemple. Cette approche de l’évaluation n’est évidemment pas généralisée dans l’enseignement. Cela demande une ouverture. C’est aussi une question de culture, on a (presque) tous été élevés avec des évaluations, des bulletins, des points. Sortir de ce canevas-là demande de secouer le cocotier, de réfléchir à d’autres formes d’enseignement et d’évaluation. Certains le font plus, d’autres le font moins. Je ne pense pas qu’on puisse évaluer les élèves uniquement via des démarches créatives, mais je pense que de temps en temps on peut un petit peu alléger les choses en allant chercher, observer ce que l’enfant est capable de produire seul. Dans cette démarche, on ne va pas mesurer la créativité, on va mesurer l’acquisition de compétences mathématiques. On a donc toujours un canevas derrière. Rien n’est fait au hasard. La forme de l’évaluation change mais l’approche et le regard de l’enseignant est le même. Un enseignant a toujours des attentes, des exigences… La façon d’y arriver, c’est autre chose. C’est cela la liberté pédagogique.
Eduquer : Pensez-vous que cette liberté pédagogique est assez sollicitée par les enseignants ?
J.L. : Comme dans toute la population, certains utilisent plus leur liberté, certains moins ! C’est donc une question de personne, ce n’est pas une question de système. Notre système scolaire belge laisse tout de même beaucoup de liberté(s) pédagogique(s) aux enseignants. À nous de l’utiliser à bon escient.
Les jeux mathématiques sur internet : www.jeuxmath.be
Au-delà de sa pratique en tant qu’enseignante, Joëlle Lamon partage les fruits de son expérience et de ses recherches à travers un site internet: www.jeuxmath.be.
Le site propose de nombreuses ressources, supports, une sélection de jeux mathématiques, des liens vers des fiches pédagogiques, vidéos, analyses… entièrement dédiés aux jeux mathématiques.
Un outil riche et précieux si vous souhaitez mener des jeux mathématiques en classe ou mener une réflexion sur vos pratiques en tant qu’enseignant·es !
Plus d’infos : www.jeuxmath.be
Jeu libre – Jeu dirigé
Qu’elles soient ludiques ou à visées pédagogiques, le jeu possède de multiples vertus qui stimulent divers aspects du développement de l’enfant[1]. Dans les pratiques enseignantes et l’emploi du jeu dans l’apprentissage, on distingue deux types de jeux : le jeu libre et le jeu dirigé. Tous deux interviennent dans l’apprentissage par le jeu et possèdent des qualités et des objectifs pédagogiques spécifiques.
Le jeu libre est un jeu auto-dirigé, volontaire et dicté par la motivation intrinsèque de l’enfant. Dans le jeu libre, c’est l’enfant qui décide de l’existence ou non de règles, des commodités du jeu. Le jeu n’y est pas forcément orienté vers un but : on joue pour jouer. L’enseignant·e y joue un rôle passif. Un exemple classique de jeu libre est le jeu de simulation où l’enfant joue à faire semblant (jouer à la poupée, au/à la policier·ère…).
Le jeu libre agirait sur l’apprentissage développemental et permettrait aux enfants de développer leurs aptitudes socio-émotionnelles (résoudre des conflits, la compassion), leurs compétences sociales (coopérer, suivre des règles, adopter un comportement socialement approprié) et leurs capacités d’autorégulation (gestion du stress et des émotions, inhibitions des pulsions). Cependant, par son absence de structure, le jeu libre ne permettrait pas de rencontrer des objectifs d’apprentissage disciplinaires pour lequel la participation active de l’enseignant·e est essentielle.
Le jeu dirigé implique, quant à lui, un certain degré de participation de l’adulte et est instauré en vue d’atteindre un ou plusieurs objectifs d’apprentissage. Durant le jeu dirigé, l’éducateur occupe une place active durant lequel il dirige, intervient et collabore avec les élèves en vue d’intégrer les cibles d’apprentissage visées. Le jeu dirigé est donc encadré et structuré par l’adulte tout en laissant les actions des enfants libres : c’est aux enfants d’atteindre les objectifs du jeu, les compétences scolaires grâce à un encadrement subtil de l’adulte.
Permettant aux enfants d’acquérir des compétences scolaires en lecture, écriture et en mathématiques, l’utilisation du jeu dirigé représente une stratégie d’apprentissage intéressante et efficace. Par ailleurs, « Les études relevant du domaine des sciences de l’apprentissage indiquent que lorsque les élèves sont actifs, engagés, sérieux et interagissent socialement, l’apprentissage peut monter en flèche… le jeu n’est pas seulement distrayant, mais constitue également un outil d’enseignement précieux »[2].
[1] Cet encart a pour source le document suivant : « Apprentissage par le jeu », Angela Pyle, Ph.D., OISE, University of Toronto, Canada, 2018-2021 CEDJE – Centre d’excellence pour le développement des jeunes enfants.
[2] « Apprentissage par le jeu », Angela Pyle, Ph.D., OISE, University of Toronto, Canada, 2018-2021 CEDJE – Centre d’excellence pour le développement des jeunes enfants, p :52-53.