Pour son dossier de rentrée, votre revue Éduquer plonge en profondeur dans l’éducation à la philosophie et à la citoyenneté, pensée pour accompagner les élèves de l’enseignement officiel tout au long de leur cursus scolaire. Progressivement introduit dans les programmes, le cours, dont le nombre d’heures hebdomadaires (une ou deux) n’est pas encore vraiment déterminé, voit encore ses contenus évoluer. Dans un souci de clarté, la Ligue a souhaité traiter ce dossier Philo et citoyenneté selon une démarche philosophique en quatre étapes: d’où venons-nous? qu’est-ce qui est? quelles critiques formuler? quelles solutions envisager? C’est ainsi que le dossier s’ouvre sur l’histoire récente de ce cours et qu’il donne la parole à de nombreux intervenants, philosophes de formation et impliqués à divers niveaux dans l’enseignement de la philosophie et de la citoyenneté. Nous vous proposons donc un tour d’horizon complet de ce cours mal connu et pourtant ô combien indispensable à la formation citoyenne des élèves.
Dans ce premier numéro de l’année académique, Éduquer revient aussi sur deux actualités qui se sont produites au cœur de l’été, le même jour, et qui valent d’être soulignées: la nomination de Françoise Bertieaux (MR) à l’Enseignement supérieur et l’adoption, en toute discrétion et à une quasi-unanimité, de la réforme de l’évaluation des personnels de l’enseignement par le Parlement de la Communauté française. Si dès la rentrée, le monde scolaire a été secoué par les opposant·es à l’EVRAS, la Ligue a immédiatement dénoncé ces agissements et réitéré son ferme soutien à toutes celles et tous ceux qui contribuent, dans l’enseignement, à une éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle de qualité.
Après les vacances, notre chronique interculturelle s’est penchée sur les réalités de nombreux enfants (39 %!) dont les parents ne peuvent leur offrir d’activités durant l’été… Et enfin, notre collaborateur sciences a rencontré la sociologue de l’élevage Jocelyne Porcher dont les recherches mènent à ce constat: «Sans animaux, nous perdrons quelque chose de notre humanité.» À méditer à l’heure où la planète brûle…
Bonne reprise!