Un accord a été trouvé au niveau du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles concernant la réforme de l’enseignement supérieur, réforme qui associe, pour le ministre Marcourt, « l'excellence de la recherche, la cohérence de l'offre et la qualité de l'enseignement ».
Si depuis quelques mois, le décret « paysage », initié il y a deux ans et demi avec « la table ronde de l'Enseignement supérieur », divise les acteurs de l’éducation ainsi que les membres de l’Olivier, la réunion de ce matin au sein du gouvernement a permis un compromis entre les partenaires, avec la création, en plus des pôles géographiques, de 3 interpôles. La revendication phare du cdH, concernant l’insécabilité de Bruxelles et du Brabant wallon semble avoir été prise en compte, les interpoles se découpant ainsi : Liège-Namur-Luxembourg, Hainaut et Bruxelles-Brabant wallon. Ces instances auront pour compétences l'aide à la réussite et pourront rendre des avis sur les nouvelles habilitations dans l'enseignement de type court. Les pôles, quant à eux, gèreront uniquement les matières liées au sol, les infrastructures et les services.
Rappelons que la semaine dernière, un accord, relatif à l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur (ARES) et à l'organisation des études et du statut de l'étudiant, avait été trouvé.
En outre, le communiqué de presse du ministre réaffirme les rôles des différentes structures :
ARES
- avis à destination du gouvernement en matière d’offre d’enseignement ;
- visibilité internationale de nos institutions ;
- fédération des ressources disponibles en matière de recherche ;
- pilotage de l’enseignement supérieur (indicateurs et qualité de l’enseignement).
Pôles académiques
- offre de services collectifs aux personnels et aux étudiants ;
- information et orientation des futurs étudiants ;
- lien avec l’enseignement secondaire.