Stratégie de lutte contre la pauvreté
Mardi 23 avril 2019
Certaines mesures politiques récentes ont permis d’alléger le coût de l’école pour les familles, comme le projet-pilote de gratuité dans les cantines de l'enseignement maternel à encadrement différencié en milieu socio-économique défavorisé, le décret imposant la gratuité scolaire en maternelle, ou le renforcement du système d’allocations d’études dans l’enseignement supérieur. Toutefois, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles souhaite aller plus loin en mettant en place une stratégie globale et coordonnée de lutte contre la pauvreté et la pauvreté infantile et de réduction des inégalités sociales dans toutes les politiques menées par la FWB. Le Ministre-Président du Gouvernement Rudy Demotte propose que "Dorénavant, chaque ministre devra veiller à intégrer la dimension de la lutte contre la pauvreté Dorénavant, chaque ministre veiller à intégrer la dimension de la lutte contre la pauvreté et la pauvreté infantile et de la réduction des inégalités sociales dans toutes les politiques, mesures et actions qui relèveront de ses compétences. Il ajoutait via un communiqué de presse officiel paru fin mars :"Concrètement, le Gouvernement sera appelé à approuver un plan quinquennal dans un délai de six mois après sa constitution. Le plan définira les priorités de la législature et les actions transversales à mettre en œuvre pour y répondre ". Ce plan quinquennal sera effectué en concertation avec le « Conseil de lutte contre la pauvreté et pour la réduction des inégalités », une instance de réflexion composée de personnes issues des universités francophones, du Délégué général aux droits de l’enfant, de représentant·e·s des CPAS de Wallonie et de Bruxelles, de la Fondation Roi Baudouin et de l’ONE, et de membres des administrations. Le décret prévoit la reconnaissance et le financement, pour une durée de 5 ans, d’au maximum deux centres ressources généralistes « relatifs à la lutte contre la pauvreté et pour la réduction des inégalités sociales » et d’un centre spécialisé « Experts du vécu ». Un budget annuel de 1.782.000 euros est prévu pour la mise œuvre du projet de décret. Il sera principalement consacré au soutien des centres de ressources et des projets associatifs. Illustration: Olivier Bonhomme