Une étude de Médecins Sans Frontières menée auprès du personnel de huit maisons de repos bruxelloises, démontre que "le bien-être psychosocial des résident·e·s a beaucoup plus souffert des mesures de confinement que de la peur du virus, qui s’est avérée être pratiquement absente". MSF plaide pour un meilleur équilibre entre un bien-être psychosocial et les mesures de prévention et de contrôle des infections (PCI) dans les maisons de repos en Belgique. L’organisation vient de formuler six recommandations afin de réduire l’impact des mesures de confinement sur la santé mentale des résident·e·s. Pour MSF, il faut permettre aux résident·e·s d’avoir des interactions personnelles et des contacts sociaux sûrs et significatifs, poursuivre les activités individuelles et collectives en conformité avec les mesures de prévention et de contrôle, préserver les soins de santé essentiels pour les résident·e·s et améliorer l’échange d’informations et la communication avec celles et ceux qui y vivent. A noter que MSF recommande de fournir une « formation actualisée et sur mesure aux personnels médical et paramédical des maisons de repos et leur apporter un soutien psychologique proactif, y compris des sessions de groupe sur la gestion du stress, l’anxiété et la manière dont ils peuvent prendre soin d’eux-mêmes de manière autonome ».