Ce mardi 3 octobre, rentrée parlementaire pour la commission de l’Education de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Après la crise, on s’en souvient, amorcée le 19 juin, et l’été plutôt mouvementé et traversé de déclarations multiples, notamment au sujet du décret Inscriptions, les député-e-s se sont retrouvés sur les bancs.
Ce mardi 3 octobre, rentrée parlementaire pour la commission de l’Education de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Après la crise, on s’en souvient, amorcée le 19 juin, et l’été plutôt mouvementé et traversé de déclarations multiples, notamment au sujet du décret Inscriptions, les député-e-s se sont retrouvés sur les bancs. Petit débrief de la séance, qui a débuté par une proposition de la ministre Marie-Martine Schyns qui souhaite mettre en place justement, au sein de la commission, de manière formelle ou informelle, un groupe de travail ayant pour thématique le fameux décret Inscriptions. Formellement, les député-e-s pourraient, avec l’aide des services du Parlement, mener des auditions, et les discussions se clôtureraient par la publication d’un rapport. Les syndicats et pouvoirs organisateurs seraient conviés afin d’alimenter le débat et d’avancer dans ce dossier sur lequel, vraisemblablement, le gouvernement bloque. Informellement, des représentant-e-s de chaque groupe politique pourraient être désigné-e-s et se retrouver, à huis-clos, pour débattre à bâtons rompus du sujet.
A bâtons rompus peut-être, mais tous partis confondus ? Majorité et opposition ? Très certainement, puisque l’idée de la ministre est de mener des discussions « tous ensemble », un peu sur le modèle du cours de philosophie et citoyenneté. Avec comme objectif commun bien entendu, celui d’améliorer le processus d’inscription.
Si les député-e-s de la majorité présent-e-s trouvent la proposition plutôt opportune, MR et Ecolo aimeraient de leur côté, connaître le positionnement officiel du PS et du cdH, récemment rabibochés, sur ledit décret. Françoise Bertieaux (MR) s’étonnait du souhait de la ministre de vouloir que la commission travaille à la place du Gouvernement. Le MR, toujours opposé au décret Inscription et pour une abrogation pure et simple, refuse de plancher sur le dossier si la ministre n’est pas claire sur les intentions de sa majorité. Christos Doulkeridis exprimait, au nom du groupe Ecolo, le grand intérêt d’être pour une fois mêlé aux discussions du Gouvernement et se demandait au passage, si ce n’était pas possible de travailler ensemble sur le Pacte pour un Enseignement d’Excellence et la Formation initiale des enseignant-e-s : « tant qu’on y est, pourquoi pas », espérait-il.
Finalement, sur le sujet, pas de prise de décision mais un report de la discussion à la prochaine séance de la commission, soit dans 15 jours. De quoi laisser le temps à la ministre, légèrement déstabilisée, de présenter une liste claire de propositions de modifications du décret, validées par la majorité PS-cdH.