Ce mardi, les syndicats des enseignants organisent en front commun, une journée d’étude sur la pénibilité de leur métier. Au préalable, une enquête a été réalisée en ligne auprès de 1.600 professeurs. 95 % d’entre eux estiment que leur métier est « de plus en plus compliqué ». Ils pointent plusieurs facteurs actuels qui augmentent la pénibilité de celui-ci.
Tout d’abord l’écart entre l’image de la profession et la réalité de terrain doublé de lourdeurs administratives et d’un décalage avec les nouvelles législations (comme le décret Titres et fonctions, qui semble toujours poser problème).
Les enseignants se sentent seuls face aux difficultés, peu entendus par leur direction ou entre collègues. Ils abordent aussi le droit d’expression des élèves qu’ils estiment nouveau et difficile à gérer. Enfin, ils relèvent un manque de moyens pour leur permettre de répondre au mieux à leurs missions et recherchent des solutions pour mieux organiser l’école en analysant les difficultés qui s’y vivent.
Dans La Libre Belgique de ce mardi 7 novembre, Joseph Thonon, président de la CGSP-Enseignement explique : « on charge l’école de plus en plus de missions sociétales et pourtant il y a peu de reconnaissance envers les enseignants. Cela se ressent dans les relations parfois difficiles vécues avec les parents. C'est alors très dur à vivre ».