Durant ces deux mois de confinement, des élèves ont disparu des radars des écoles. Malgré le suivi par mail ou WhatsApp, certain·e·s d’entre eux n’ont jamais répondu présent·e·s.
L’échevin en charge de l’Enseignement de la commune de Schaerbeek, Michel De Herde, estime qu’entre 15 à 20 % des élèves du réseau des écoles communales de sa commune n’ont eu aucun contact avec leurs enseignant·e·s depuis le début du confinement. Il ajoute au micro de la RTBF, le 13 mai dernier, que ce nombre important a été causé par deux problèmes distincts. D’une part, la fracture numérique. "Certaines familles ne disposent pas d’ordinateur ou de connexion internet à domicile. Elles n’ont pas pu se procurer le travail nécessaire". D’autre part, l’échevin pointe la circulaire précédente de la ministre de l’enseignement qui ne constituait que des recommandations, "et donc, certains enseignants n’ont produit aucun accompagnement des élèves. La ville de Schaerbeek en tant que pouvoir organisateur ne peut donc formuler aucun reproche ». Le lundi 18 mai, 120.000 élèves de 6 e primaire et 6 e secondaire, sur 900.000 en tout en Fédération Wallonie-Bruxelles, devaient reprendre le chemin de l’école à raison de 2 jours par semaine. Selon la ministre de l'Éducation Caroline Désir, tout s'est déroulé "sans problème majeur". Sur base des informations que lui ont fourni les différents réseaux d’enseignement lundi, celle-ci estimait que 50 à 60 % des élèves de 6e primaire avaient retrouvé le chemin de l’école, et 75 % pour les élèves de rhéto. Mercredi après-midi, la ministre rencontrera les acteurs et actrices de l’école pour faire le point et évaluer l’impact organisationnel de cette reprise des cours. Le retour sur les bancs de classe, le 25 mai prochain, des élèves de 1re et 2e primaire ainsi que ceux de 2e secondaire sera également discuté ce mercredi.