Qu’est-ce que le sharenting?
Né de la contraction de «share» (partage) et de «parenting» (parentalité), le terme sharenting désigne en anglais le fait de poster des photos et/ ou des vidéos de son ou ses enfants sur les réseaux sociaux, le plus souvent sans leur consentement. Pouvant paraître anecdotique ou sans conséquences pour beaucoup, le sharenting pose cependant un problème au niveau du respect du droit à l’image des mineur·e·s. «Le droit à l’image est le droit de toute personne de disposer de son image. Ce droit permet à une personne de s’opposer à la publication, diffusion ou utilisation, commerciale ou non, de son image au nom du respect de la vie privée. Dès lors toute publication ou reproduction d’une photo sur laquelle une personne est clairement reconnaissable n’est possible qu’avec son consentement préalable, que l’image soit préjudiciable ou non.»[1] Au-delà de la question du consentement, tout ce que nous postons sur Internet y restera pour toujours! Certains appellent cela le «tatouage digital» ou «l’empreinte numérique», une sorte d’identité virtuelle qui nous suivrait toute notre vie! Dès lors, un enfant en bas-âge pourrait d’emblée avoir une présence digitale pouvant devenir lourde à porter une fois adulte: tout le monde ne souhaite pas voir des photos de lui bébé, enfant, ados… dans des situations qui enfant peuvent paraître anodines mais qui plus tard peuvent s’avérer nuisibles. Que faire? Ne plus rien poster? L’idéal est de profiter d’un potentiel partage d’image en ligne pour demander le consentement des enfants/ados mais également de les sensibiliser et les conscientiser à l’utilisation de leur image sur les réseaux sociaux. [1] https://childfocus.be/fr/prevention/securite-en-ligne/parents/reseaux-sociaux/le-droit-a-limage