Contrairement au premier confinement où l’enseignement se faisait entièrement à distance et où les apprentissages avaient été suspendus, ce « reconfinement » voit un retour en force de l’importance des apprentissages malgré des conditions d’enseignement très différentes d’un élève à l’autre et un maintien des épreuves certificatives pour toutes et tous. En commission de l’éducation le 24 novembre, la ministre Caroline Désir précisait : « Nous essayons d’ajuster nos attentes à la réalité du terrain et de faire en sorte que le travail réalisé par l’administration à propos de ce qui est essentiel soit organisé de manière cohérente avec les épreuves externes ». La députée PTB Elisa Groppi a toutefois soulevé des inquiétudes quant aux pressions exercées sur les élèves depuis la rentrée. « J’entends que l’adaptation des programmes est en cours. Une énorme pression se fait ressentir sur le terrain pour avancer dans le programme et rattraper le temps perdu. Il faut être clair avec les enseignants en ce qui concerne la matière essentielle qui sera évaluée lors d’épreuves externes ou locales. Les enseignants et les élèves doivent être rassurés quant au fait que le retard accumulé n’aura pas d’impact sur l’évaluation de la scolarité ».