Pour sa nouvelle étude, la Ligue de l'Enseignement et de l'Éducation permanente se penche sur le cours d'éducation à la philosophie et à la citoyenneté!
C’est en 2015, que commence véritablement la concrétisation du cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté. Ce cours est une spécificité de l’enseignement officiel. Il est organisé pour tous les élèves au rythme d’une heure par semaine et, de manière optionnelle, pendant une deuxième heure par semaine1 .
Le cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté arme les jeunes contre la
désinformation en leur apprenant à mener un questionnement philosophique avec des
outils conceptuels rigoureux. En même temps, il développe leur capacité à participer à un débat argumenté en apprenant à clarifier leurs propres convictions et à découvrir les
opinions des autres personnes. La force du cours est de mener cet apprentissage tout au long de la scolarité obligatoire, dans le fondamental depuis 2016 et dans le secondaire depuis 2017.
En quoi consiste exactement ce nouveau cours? Qui le fréquente? Quels sont ses référentiels et ses programmes? Comment devient-on professeur·e dans cette discipline originale? Cette formation trouve-t-elle aussi sa place dans l’enseignement qualifiant? A quoi forme-t-elle et selon quelles méthodes? Quelle est la place de la philosophie, de son histoire, de ses auteurs et de sa tradition de questionnement critique à côté des nouvelles pratiques philosophiques qui s’appuient sur les acquis de la philosophie pour enfants et des cafés citoyens? Convient-il d’élargir le cours à raison de deux heures par semaine ou de maintenir le système actuel? Et quel sort réserver à l’avenir aux cours convictionnels dans l’enseignement officiel?
Telles sont les questions qui sont abordées dans cette nouvelle étude de la Ligue de l'Enseignement et de l'Éducation permanente.
Bonne lecture!
Un étude rédigée par Patrick Hullebroeck, directeur de la Ligue de l’Enseignement et de l’Éducation permanente
- 1La Ligue, comme le Centre d’Action Laïque, considère que les deux heures obligatoires devraient être généralisées. On s’en approche, mais ce sera pour la prochaine législature.