En cette Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté, rappelons que 1 belge sur 5 est menacé de pauvreté ou d’exclusion sociale. Les Bruxellois sont encore plus en danger : 1 sur 3 est inquiété. Du côté wallon, c’est 1 sur 4.
La précarité touche de plein fouet les enfants et les jeunes, mettant à mal leur avenir. À Bruxelles, 4 enfants sur 10 grandissent dans la pauvreté, 1 sur 4 en Wallonie et 1 sur 10 en Flandre. Le taux de risque de pauvreté des jeunes entre 16 et 24 ans est lui aussi, en augmentation, passant de 15,3 % en 2011 à 21,2 % en 2016[1]. Face à la constante augmentation du coût de la vie et des études, de nombreuses familles peinent à soutenir financièrement leurs enfants dans leurs cursus. De plus en plus de jeunes font appel aux CPAS, demandent des bourses et/ou travaillent pour survivre et financer leurs études. Un spirale de la précarité qui renforce les inégalités et qui met à mal l'accès à l'instruction pour toutes et tous. Aujourd'hui, plus que jamais, les études ne peuvent être conditionnées aux revenus économiques des étudiant·e·s. A ce sujet, n'hésitez pas à consulter notre dernière étude: La pauvreté des étudiant.e.s: un état des lieux
[1] SPF Économie. 2017. Risque de pauvreté selon sexe et classe d’âge pour la Belgique.