Un accord autour du décret « paysage ».

Jeudi 17 janvier 2013

Un accord a été trouvé au niveau du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles concernant la réforme de l’enseignement supérieur, réforme qui associe, pour le ministre Marcourt, « l'excellence de la recherche, la cohérence de l'offre et la qualité de l'enseignement ».
Si depuis quelques mois, le décret « paysage », initié il y a deux ans et demi avec « la table ronde de l'Enseignement supérieur », divise les acteurs de l’éducation ainsi que les membres de l’Olivier, la réunion de ce matin au sein du gouvernement a permis un compromis entre les partenaires, avec la création, en plus des pôles géographiques, de 3 interpôles. La revendication phare du cdH, concernant l’insécabilité de Bruxelles et du Brabant wallon semble avoir été prise en compte, les interpoles se découpant ainsi : Liège-Namur-Luxembourg, Hainaut et Bruxelles-Brabant wallon. Ces instances auront pour compétences l'aide à la réussite et pourront rendre des avis sur les nouvelles habilitations dans l'enseignement de type court. Les pôles, quant à eux, gèreront uniquement les matières liées au sol, les infrastructures et les services. Rappelons que la semaine dernière, un accord, relatif à l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur (ARES) et à l'organisation des études et du statut de l'étudiant, avait été trouvé. En outre, le communiqué de presse du ministre réaffirme les rôles des différentes structures :

ARES

  • avis à destination du gouvernement en matière d’offre d’enseignement ;
  • visibilité internationale de nos institutions ;
  • fédération des ressources disponibles en matière de recherche ;
  • pilotage de l’enseignement supérieur (indicateurs et qualité de l’enseignement).

Pôles académiques

  • offre de services collectifs aux personnels et aux étudiants ;
  • information et orientation des futurs étudiants ;
  • lien avec l’enseignement secondaire.
 

Du même numéro

Articles similaires