Grève dans l’enseignement: un horizon commun est-il possible?

Jeudi 3 mars 2022

Flora Mercié, journaliste

Deux semaines après la grève, le constat est sans nuance : toutes les organisations syndicales se disent déçues au sortir du rendez-vous au siège du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Comment la confiance entre les travailleur·euse·s et le gouvernement peut-elle être restaurée ? Un consensus est-il envisageable dans ces conditions ?

Jeudi 10 février, près de 10 000 travailleur·euse·s du secteur scolaire, tous niveaux confondus, se sont réuni·e·s à Bruxelles pour exprimer mécontentements et revendications quant à leurs conditions de travail. En Fédération Wallonie-Bruxelles, les enseignant·e·s n’avaient plus fait front avec la même vigueur depuis 2011. Entre-temps, la crise sanitaire s’est invitée dans les réalités du secteur scolaire, avec les multiples ajustements qu’elle a imposés aux élèves, aux professeur·e·s, mais aussi au personnel administratif et d’entretien, bousculant ainsi un équilibre déjà précaire, et faisant l’objet de critiques, bien avant que les mesures sanitaires ne viennent le complexifier.

Illustration: Abdel de Bruxelles

Les slogans imaginés par les travailleur·euse·s du secteur à l’occasion de la journée de grève creusent le champ sémantique du «corps» enseignant: les enseignant·e·s s’unissent dans la lutte pour ne faire qu’un, et multiplient les formulations soulignant la mise à l’épreuve de leur santé individuelle et collective. Iels parlent ainsi d’ «épuisement», se disent «positifs au burn-out», usent de jeux de mots qui rapprochent «enseigner» de «saigner», comme on peut le lire sur les pancartes brandies par les manifestant·e·s; avec une mise en avant des émotions suscitées par leurs réalités de travail quotidien, la plus soulignée étant la «colère», conséquence du «mépris» qu’iels ressentent de la part des décideur·euse·s.

Camille, enseignante à Bruxelles, estime que cette sensation de mépris s’est amplifiée suite à la crise sanitaire: «Pour moi le mépris le plus important se situe dans le fait que normalement là où une décision est prise par un gouvernement sain, et qu’elle a des conséquences sur la population, c’est à la population concernée d’expliquer, en tous cas dans une démocratie, ce qui a fonctionné et ce qui a été déficient par rapport à cette décision. De manière générale, on ne tient pas compte de notre capacité à penser notre propre milieu et de la capacité des élèves à penser leur propre milieu et leur propre progression». Iels relèvent cette incohérence d’être désigné·e·s comme un secteur «essentiel» sans que des mesures concrètes ne soient prises pour garantir leurs conditions de travail et les conditions d’apprentissage des élèves, cela depuis plusieurs années mais aussi dans le contexte spécifique de crise sanitaire. Camille poursuit: «Une chose qui s’est compliquée, c’est le fait d’avoir été ballotté·e·s d’une décision à l’autre, de demi-groupe à groupe entier (ndlr: dans le cadre des mesures Covid), etc, toutes ces choses-là nous ont mobilisé·e·s pour inventer des choses, inventer des nouveaux dispositifs: on a dû changer nos cours et travailler chaque fois autrement, et s’adapter chaque fois à la nouvelle situation, alors que dans certaines écoles - par exemple c’est le cas dans la mienne, il n’y a même pas forcément de photocopieuse. À partir du moment où tu n’as pas de photocopieuse, on ne ballotte pas les gens d’une décision à l’autre, puisque dans ces conditions les profs sont incapables matériellement d’improviser par rapport à cette situation. Ça, c’est un énorme souci: l’injonction de s’adapter, elle nécessite d’avoir du matériel pour pouvoir le faire».

Des propositions jugées inadéquates

Le «ras-le-bol» exacerbé par les difficultés engendrées par la crise sanitaire a mené à des commentaires sur des dysfonctionnements perçus comme structurels. Les associations syndicales soutiennent et défendent en effet des revendications variées, qui vont au-delà de ce contexte: bien-être au travail, revalorisation salariale, diminution de la taille des classes, réévaluation et ralentissement des réformes inscrites dans le fameux «Pacte pour un enseignement d’excellence», notamment la diminution de la charge administrative et la révision des procédures d’évaluation des professeur·e·s. Globalement, les associations syndicales se disent insatisfaites des propositions lancées par le gouvernement pour répondre aux revendications du secteur scolaire, qu’elles qualifient même de «coquille vide». Le gouvernement propose des mesures budgétaires et des reports dans la mise en œuvre de certains points du Pacte d’excellence. Au niveau budgétaire, la Communauté française insiste sur les 32 millions dégagés suite aux accords sectoriels en négociation depuis deux ans. Bien qu’elle n’entende pas modifier ce montant, elle propose aux syndicats de préciser sa distribution, et affirme que cette somme servira notamment à augmenter les primes de fin d’année des agents du secteur, tous postes confondus. Par ailleurs, près d’un quart de cette somme, soit 7,8 millions d’euros, est alloué au soutien administratif des directions du fondamental, avec à terme, l’idée de créer des emplois spécifiques à cette tâche. Enfin, cet argent devrait conduire selon le gouvernement à de «nouvelles dispositions de lutte contre la pénurie des enseignant·e·s et de valorisation du métier, la création d’un groupe de travail sur la taille des classes, l’ouverture effective des discussions relatives à la question d’un barème spécifique découlant de la réforme initiale des enseignant·e·s, l’ouverture d’une réflexion sur la possibilité de poursuivre les efforts en matière d’emploi administratif et/ou d’éducateur·ice·s dans l’enseignement fondamental ainsi que la création d’un groupe de travail visant à améliorer le statut des puériculteurs et puéricultrices». Cette somme sera étalée dans le temps, les 32 millions étant l’objectif à atteindre pour 2024.

Les organisations syndicales sont sans appel: non seulement, le budget est insuffisant, mais cette proposition serait d’autant plus creuse qu’elle ne viendrait qu’éponger les dégâts d’une politique d’austérité économique entérinée depuis plusieurs années dans le secteur. D’après Luc Toussaint, secrétaire régional de la CGSP à Liège: «On arrive aux trente ans, voire même quarante ans, de mesures de désinvestissement massif dans le secteur, et on le voit notamment en matière de bâtiments: toute personne qui a visité une école peut constater la dégradation du bâti scolaire, c’est vraiment une catastrophe, avec une influence très forte sur les conditions de travail». Pour Julia, professeure de morale dans le secondaire inférieur, il s’agit là d’un aspect crucial: «bien avant la crise sanitaire, j’avais un jour interrogé mes élèves sur la façon dont iels percevaient l’état de nos locaux de travail, et iels m’avaient confié que leur délabrement fragilisait l’image qu’ils avaient d’eux·elles-mêmes, instillant la croyance qu’iels ne méritaient pas quelque chose de mieux»

Alors que l’enseignement en Belgique est très inégalitaire, avec des écoles ghetto, imposer des choses de manière uniforme à un paysage scolaire éclaté est absurde

Des visions en décalage

Au niveau des réformes du Pacte pour un enseignement d’excellence, la majorité PSMR-Ecolo n’entend pas mener de révision sur le fond. Sur le rythme des réformes, elle concède toutefois la nécessité d’aménager des respirations pour le personnel enseignant, «de donner de l’air aux équipes éducatives et aux directions», d’après la formulation de la ministre Caroline Désir. «Dans cette perspective, il est proposé de postposer de six mois la date limite pour le dépôt des plans de pilotage de la 3e vague; de reporter d’un an l’entrée en vigueur du dossier d’accompagnement de l’élève (en septembre 2023 au lieu de septembre 2022) tout en confirmant le déploiement de l’accompagnement personnalisé en septembre 2022». C’est sans doute l’un des points de friction et de décalage les plus forts entre gouvernement et corps enseignant puisqu’une part des revendications syndicales remet directement en question la faisabilité même des ambitions affichées dans le Pacte d’excellence, non pas en termes de calendrier, mais en termes de moyens. D’après Sacha, professeur de français à Liège, «beaucoup de décisions se prennent sans concertation avec le corps professoral; moi et mes collègues n’avons pas l’impression d’avoir pu donner notre avis sur des choses qu’on nous impose. Alors que l’enseignement en Belgique est très inégalitaire, avec des écoles ghetto, imposer des choses de manière uniforme à un paysage scolaire éclaté est absurde».

L’aspect inaudible des arguments présentés de part et d’autre s’accentue: si les décideur·euse·s rappellent les 160 millions injectés dans l’enseignement suite à la crise sanitaire et les 278 millions consacrés en 2022 au Pacte d’Excellence, les agents de terrain critiquent directement la manière de répartir les dépenses budgétaires. «Pourrait-on faire des économies par rapport au budget tel qu’il est utilisé? Certainement, si l’on met tout à plat et que l’on arrête de faire une politique de concurrence coûteuse entre les écoles et les réseaux, et qu’on met un système réellement démocratique où l’on dit simplement aux gens: votre enfant ira dans telle école car toutes les écoles sont aussi bonnes les unes que les autres, qu’on fait en sorte qu’il n’y ait pas des écoles pour les riches et des écoles pour les pauvres, alors oui, certainement, on peut faire des économies», estime Luc Toussaint. Cette redistribution du budget, qui convoque un projet scolaire renouvelé au niveau structurel, rencontre le désir d’accompagnement des professeur·e·s dans les domaines dans lesquels iels ne sont pas formé·e·s. «Pour ma part, explique Sacha, j’aimerais que l’école bénéficie d’un vrai accompagnement social pour les élèves, ou un PMS avec beaucoup de moyens. On est en première ligne pour constater les incidents graves dans les foyers: avortements, viols, inceste, violences intrafamiliales, etc, et en plus de devoir accuser le coup parce qu’on n’a pas de formation, on ne sait pas toujours aider les élèves, on ne sait pas les diriger vers quelqu’un parce qu’aucune cellule ne travaille en direct avec nous. Certains profs font même parfois pire en voulant aider les élèves».

Quand l’enseignement interroge la justice sociale

Au-delà de repenser la répartition du budget, CSC et CGSP vont un pas plus loin, en déclarant qu’il faut considérer l’enseignement comme un service public incontournable, et partant de là, déterminer des objectifs qualitatifs en termes d’apprentissage, d’égalité et de conditions de travail. Il faut donc réfléchir aux moyens économiques nécessaires et à la façon de les trouver. En ce sens, ils convoquent un débat d’ampleur sur la justice sociale et la justice fiscale: «Le contexte budgétaire, institutionnel, est beaucoup évoqué: n’est-ce pas l’occasion, pour le Gouvernement, de faire preuve d’imagination ou de courage? D’oser des initiatives, par exemple par une réduction du temps de travail plus tôt dans la carrière? Par des initiatives envers les jeunes enseignants pour les encourager à rester dans le métier et susciter de nouvelles vocations? (...) Ayez le courage politique indispensable, notamment en matière de justice fiscale, pour une véritable solidarité qui permettra d’investir dans les services publics et collectifs visant le bien-être de toutes et de tous», peut-on lire dans l’éditorial de mars de la CSC.

Quelle sera la suite des événements? En l’absence d’un terrain d’entente, une prolongation des dispositifs de lutte est attendue, sous différentes formes, et pas forcément celle de la grève: «Le mouvement est en train de démarrer, il ne va pas s’arrêter ici. Il n’y a eu aucune réponse satisfaisante de la part du politique et donc il faut s’attendre à de nouvelles actions. Elles commencent bien à se dessiner, pour le moment il y a des négociations à l’intérieur des organisations syndicales, et entre les organisations syndicales, pour se coordonner. Il faut nous attendre dans les prochaines semaines à couvrir de nouvelles actions du secteur de l’enseignement», conclut Luc Toussaint. Gouvernement et syndicats parviendront-ils (enfin) à faire concorder leurs visions?


L'ACTU EN BREF:

34% des enseignant·e·s envisagent un départ de la profession d’après une étude de l’UMons

Une étude menée par l’Université de Mons s’est penchée sur les ressentis et pratiques du corps enseignant depuis le contexte de la crise sanitaire, durant l’année 2020-2021, en Belgique francophone. Elle révèle que les mesures liées à la gestion du covid dans les écoles ont eu un impact négatif sur le sentiment de bien-être des professeurs: 10% estiment n’avoir jamais ressenti de bien-être au travail et 44% seulement quelques fois au cours de l’année. Pour Natacha Duroisin, cheffe de service et chargée de cours à l’École de formation des enseignants, ces informations sont «inquiétantes». Ce mal-être conduit un·e enseignant·e sur trois à envisager un départ de la profession, 6% l’envisageant quotidiennement. D’après Natacha Duroisin, le départ de carrière est une problématique structurelle propre au secteur, mais sans nul doute aggravée par le contexte de crise sanitaire. Par ailleurs, 44% des enseignant·e·s du secondaire et 53,9% du primaire estiment que la société porte un regard plus négatif sur leur profession. Enfin, iels sont une majorité (88%) à souligner que la crise sanitaire a augmenté les inégalités scolaires. L’écart de niveau est «important» pour 66% d’entre elle·eux et «très important» selon 23%. La plupart se considère impuissant·e·s face au décrochage scolaire, et 57% estiment que les lacunes majeures engendrées par la crise ne pourront être comblées.

Sources: Le Soir, La Libre, Moustique

Les cours d’éducation sexuelle entraineraient une baisse des grossesses chez les ados

Une étude d’ampleur menée par Nicholas D. E Mark et Lawrence L. Wu, sociologues à l’Université de New-York, établit un lien de cause à effet entre les cours d’éducation sexuelle et la baisse de la natalité chez les adolescent·e·s. Ils ont étudié l’impact de l’instauration de ces cours sur des élèves en quatrième et cinquième secondaire. «Ce travail montre que des programmes d’éducation sexuelle de plus grande envergure - ceux qui ne se limitent pas à l’abstinence - réussissent à réduire les taux de naissance d’adolescents», assurent-ils. Dans les comtés étudiés, les résultats sont sans appel: un an après le début des cours, le taux de grossesses chute de 1,5 %, et de 7 % au bout de 5 ans, pour une réduction moyenne de plus de 3 %. En Belgique, l’EVRAS (Éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle) a été définie comme une des missions de l’enseignement obligatoire mais «elle est encore loin d’être généralisée dans les établissements scolaires, et les difficultés abondent sur le terrain, (...) de nombreuses associations militent aujourd’hui pour une meilleure définition de la mise en oeuvre de l’EVRAS en milieu scolaire». Des ressources et recommandations sont disponibles pour les enseignant·e·s sur le site de l’EVRAS. Titre complet de l’étude: More comprehensive sex education reduced teen births: Quasiexperimental evidence, disponible sur le site pnas.org

Sources: Slate, Elle France, EVRAS

Comment aborder la guerre en Ukraine à l’école?

Suite à l’invasion de l’Ukraine par le gouvernement russe, beaucoup d’enseignant·e·s se disent confronté·e·s aux inquiétudes et interrogations qu’elle suscite dans leurs classes. La plupart exprime une volonté de recadrer et repréciser l’information, dans la mesure où certains élèves se trouvent en contact avec une variété de récits et d’images sur les réseaux sociaux, et où cette situation fait naître des sentiments d’angoisse. «Avec toutes les informations qu’on voit, que ce soit sur les réseaux sociaux ou pas, on ne sait pas ce qui est vrai ou faux. Personnellement, moi j’ai un peu peur donc je préfère être rassurée par les professeurs», indique Kimberley, une adolescente interrogée par RTL info. Le Ministère de l’Enseignement précise qu’ «au nom de la liberté pédagogique», il revient aux enseignant·e·s de se pencher ou non sur le sujet à l’école. Dans une interview accordée au journal Le Soir, la psychotraumatologue Evelyne Josse, chargée de cours à l’Université de Lorraine, apporte quelques recommandations. Elle préconise de répondre aux élèves car «nier les événements et l’inquiétude internationale ne ferait que renforcer l’anxiété chez les enfants anxieux». Elle recommande également de bien comprendre comment les jeunes appréhendent la situation, «en les écoutant et les encourageant à partager leurs émotions ainsi que leurs réflexions». Elle conseille un recours à un langage simplifié avec les plus petit·e·s et plus approfondi avec les adolescent·e·s «plus exposé·e·s aux informations diffusées dans les médias».

Sources: RTL Info, Le Soir, VRT

La réforme des rythmes scolaires approuvée par le gouvernement de la FWB

Jeudi 24 février, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé la réforme des rythmes scolaires annuels de l’enseignement obligatoire et de l’enseignement artistique à horaire réduit. Le décret, nécessitant encore l’approbation du Parlement en mars, rentrerait ainsi en application lors de la prochaine rentrée scolaire. Cette troisième lecture consolide l’alignement complet de l’enseignement de promotion sociale sur les nouveaux rythmes scolaires. Le texte, dans sa révision, propose également des mécanismes transitoires entre le calendrier de la FWB et ceux des autres communautés, pour faciliter leur convergence. Concrètement, il prévoit l’instauration d’une alternance entre des périodes de sept semaines d’apprentissage avec des périodes de deux semaines de congé à la Toussaint, Noël, Carnaval et Pâques. La prochaine année scolaire débutera le 29 août 2022 et se clôturera le premier vendredi du mois de juillet.

Sources: Le Soir, La Libre

Le Segec entendu par la Cour Constitutionnelle

La Cour Constitutionnelle a déclaré suspendre deux des articles relatifs au décret des fonds européens sur la rénovation des bâtiments scolaires, s’inscrivant dans le plan de relance post-covid de l’Union Européenne. Elle donne ainsi raison au Segec (Secrétariat de l’Enseignement Catholique) et à l’Ufapec (Union des fédérations d’associations de parents de l’enseignement catholique), estimant qu’ils entrainent un préjudice financier «grave» et «difficilement réparable» pour le réseau catholique. La clé de répartition du décret définie par la majorité PS-MR-Ecolo prévoyait, sur un budget d’une hauteur de 230 millions d’euros, d’en consacrer 41% au réseau Wallonie-Bruxelles enseignement (15% des élèves), 34% aux communes et provinces (35% de la population scolaire) et 25% aux écoles libres (50% de la population scolaire). Cette clé de répartition reposait sur l’argument du support financier externe dont bénéficie le réseau libre subventionné. En charge du Budget et des Bâtiments scolaires, le ministre Daerden (PS) dit toutefois prendre acte de la décision de la Cour. Il annonce déjà sa volonté «d’ajuster» le décret tout en maintenant «la mise en avant de la qualité des projets». L’arrêt en suspension permet au Gouvernement de retravailler directement le texte, mais en l’absence de modifications, la Cour pourrait prononcer un arrêt en annulation, le contraignant à «reprendre l’entièreté du parcours législatif».

Sources: Le Soir, La Libre  

Mar 2022

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