Démission de la ministre de l’enseignement Joëlle Milquet

Lundi 11 avril 2016

Ce lundi matin, lors d’une conférence de presse, Joëlle Milquet (cdH), ministre de l'Education, de la Culture et de l’Enfance en Fédération Wallonie-Bruxelles, a fait part de sa démission, ajoutant qu'elle "remettait son mandat entre les mains de son parti". Annonçant elle-même son inculpation, elle est soupçonnée de prise illégale d'intérêt, en vertu de l'article 245 du code pénal, pour une affaire d’emplois fictifs. Rappelons-le, en février 2014, le magazine Le Vif/l’Express s’interrogeait sur l‘engagement, à quelques mois des élections, par Joëlle Milquet, alors ministre de l'Intérieur et de l'Egalité des Chances, de huit nouveaux collaborateurs comme conseillers ou experts. Fin janvier 2015, une instruction judiciaire est ouverte, et en juin 2015, des perquisitions sont menées au cabinet et aux domiciles des collaborateurs suspectés d'avoir travaillé pour la campagne électorale pendant leurs heures de services. Le 16 février 2016, la ministre Milquet est longuement auditionnée par le conseiller Lugentz. Ce 11 avril, l’ancienne ministre annonce son inculpation. Pour elle, « l’affaire n'en est pas une car il ne s'agit pas d'emplois fictifs puisque cinq sur huit m'ont suivis au ministère de l'Éducation", ajoutant, "cette inculpation n'est pas juste mais je sais prendre mes responsabilités". A suivre…   Photo: Par Flickr_-_europeanpeoplesparty_-_EPP_Congress_Brussels_4-5_February_2004_(29).jpg: European People's Partyderivative work: Herzi Pinki (talk) — Flickr_-_europeanpeoplesparty_-_EPP_Congress_Brussels_4-5_February_2004_(29).jpg, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=14653636

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