Après un rassemblement en assemblée générale, les étudiant-e-s des catégories économiques (à Tamines), paramédicales et pédagogiques (à Namur) ont voté la grève des cours, ce jeudi 29 octobre.
Différentes raisons sont invoquées. D’une part, l’insécurité des bâtiments est pointée du doigt. Un rapport des services d’incendie stipule, en effet, que l’implantation pédagogique résisterait mal à un départ de feu. On évoque aussi un taux élevé d’amiante dans les infrastructures scolaires. Par ailleurs, la Fédération des étudiants francophones (FEF) dénonce « l’état général des infrastructures: classes trop petites pour accueillir tous les étudiants, fermeture de cafétérias, matériel informatique hors d’âge, absence de connexion Wi-Fi de qualité… ».
Au-delà des difficultés matérielles, est aussi fustigée une organisation défaillante à plusieurs niveaux : des emplois du temps qui arrivent trop tard (impossible donc pour ceux et celles qui travaillent à coté de leurs études de s’organiser !), un mauvais suivi dans l’encadrement des stages, des syllabus manquants, des horaires modifiés à la dernière minute, des carte d’étudiant-e-s pas encore délivrées à cette période de l’année…
Sur son site internet, la FEF explique que : « par ces actions, l’organisation étudiante et les étudiant-e-s la Haute École Albert Jacquard entendent montrer aux autorités de la Fédération Wallonie-Bruxelles qu’ils ne se résignent pas à subir la contrainte de l’austérité. L’accès à un enseignement de qualité est un droit pour chaque citoyen ! »
Des mesures d’urgence sont donc réclamées :
- « Pour garantir la sécurité des étudiants et personnels sur les sites de la Haute Ecole ;
Pour améliorer les conditions d’études au sein de l’établissement : horaires stables, investissement dans du matériel informatique de qualité, accès à un service de restauration à prix démocratique ».
