Accouchement: sexisme et violations des droits des femmes

Jeudi 6 février 2020

Marie-Hélène Lahaye est juriste et militante, créatrice du blog «Marie accouche là» dans lequel elle dénonce les violences obstétricales exercées par les gynécologues sur les femmes. Autrice de «Accouchement, les femmes méritent mieux» (Éd. Michalon, 2018), Marie-Hélène Lahaye se bat pour un système global d’accompagnement à la naissance qui respecte les femmes, y compris leur liberté de choix.

Éduquer: Vous luttez depuis 2013 pour la reconnaissance de ces violences gynécologiques. Il y a peu le Conseil de l’Europe a adopté une résolution non contraignante. C’est une avancée remarquable selon vous?M.-H. Lahaye: Oui, en effet, c’est une victoire. En octobre 2019, le Conseil de l’Europe a adopté cette résolution sur les «violences obstétricales et gynécologiques», de quoi reconnaître enfin politiquement les violences perpétrées sur les femmes de la part du personnel de santé. Cette résolution appelle notamment les États membres du Conseil de l’Europe à assurer une prise en charge respectueuse des droits humains et de la dignité humaine, lors de consultations médicales, de soins et de l’accouchement. C’est la première fois que le terme de «violences obstétricales» est reconnu et nommé comme tel au niveau international. Jusque-là, l’OMS appelait à mettre fin aux «maltraitances» des femmes lors des naissances. En 2017, la Secrétaire d’État française Marlène Schiappa avait provoqué un tollé au Sénat lorsqu’elle avait osé demander un rapport du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes sur ces «violences obstétricales». Finalement le Haut Conseil avait remis un rapport qui les identifiait.

Éduquer: Quelles sont-elles ces violences et comment les définiriez-vous?

M.-H. L.: Ces violences sont par définition non respectueuses de la liberté et de la dignité des femmes. Le Haut Conseil à l’Égalité en a répertorié différents types comme les violences verbales, le sexisme, l’absence de consentement, les violences sexuelles, etc. Selon moi, il en manque deux types. La question de la douleur n’est pas abordée. On va anesthésier un patient pour une entaille au bout du nez après un accident mais on ne va pas forcément le faire correctement avant une césarienne. Depuis des siècles, il est entendu qu’une femme peut souffrir en couches et il arrive encore que des césariennes ou des révisions utérines soient pratiquées sans anesthésie. Le deuxième manque dans le rapport est la question du non-choix des femmes des conditions de leur accouchement. Ce manque de liberté constitue aussi une violence actuellement. C’est une forme de sexisme de dire aux femmes comment elles doivent accoucher et pas autrement. Elles devraient pouvoir choisir leurs conditions, le lieu, le type d’accouchement, le type d’accompagnement, etc.

Éduquer: Vous abordez la question du consentement et de la liberté du choix de la patiente qui sont souvent outrepassés dans l’urgence de l’accouchement. Cette question du consentement médical fait pourtant l’objet d’une loi.

M.-H. L.: Oui, c’est la loi relative aux droits du patient de 2002 qui stipule que pour chaque acte médical, le médecin doit d’abord donner toute l’information correcte, puis recueillir un consentement libre et éclairé. Ce qui signifie qu’il doit expliquer pourquoi il veut faire cet acte-là, qu’est-ce qu’il attend de l’acte en question, les avantages, les inconvénients et les alternatives. En salle d’accouchement, quand la sage-femme arrive pour faire un toucher vaginal afin de voir si le col de l’utérus a évolué comme attendu, elle est censée en faire la demande. La patiente peut accepter mais peut aussi refuser. Elle peut être d’accord, puis finalement retirer son consentement. Idem pour une césarienne. Le jour J, si elle ne le sent pas, la parturiente (ndlr: femme en train d’accoucher) peut changer d’avis, c’est la loi. Pourtant, cette loi n’est pas du tout pratiquée dans le domaine de l’accouchement et les femmes sont encore nombreuses à l’ignorer.

Éduquer: Nul n’est censé ignoré la loi mais comment se positionner devant un médecin «compétent et expert qui sait» ce qui est bon pour la mère ou pour le bébé?

M.-H. L.: C’est tout l’enjeu évidemment et nous sommes dans une période de questionnements autour de la maternité vraiment intéressante pour les droits des femmes. Depuis plus de 400 ans, dans le secteur de la maternité, il y a eu une volonté d’évacuer les matrones traditionnelles qui accompagnaient les femmes qui accouchaient. Elles ont été remplacées par les sages-femmes qui ont été formées pour assurer les accouchements sous la tutelle des médecins. Elles n’étaient pas officiellement sous la tutelle, mais il y avait quand même un contrôle opéré par les médecins et s’il y avait un problème lors de l’accouchement, c’était le médecin qui allait porter plainte contre la sage-femme. Dans l’histoire, ce sont toujours les médecins qui s’en sont pris aux sages-femmes. On n’a jamais vu une sage-femme porter plainte contre un médecin pour mauvaises pratiques. Les sages-femmes en ont ras-le bol d’être prises dans une logique de domination des médecins. Elles sont nombreuses à vouloir renverser ces rapports de pouvoir qui les oppressent, elles, personnellement, mais aussi les femmes qui accouchent dans leurs services. Car quand un gynécologue est connu pour avoir des pratiques violentes à l’égard des parturientes, les sages-femmes, les étudiantes, les maîtres de stage, toutes et tous gardent le secret et n’osent pas dénoncer. Sauf, très récemment.

Éduquer: Aujourd’hui, ces violences liées à l’accouchement sont dénoncées et des pratiques telles que l’épisiotomie sont remises en question.

M.-H. L.: Oui, on est en train de questionner cette médicalisation outrancière autour de l’accouchement en se basant tout simplement sur les avancées scientifiques. On sait aujourd’hui que dans 90 % des accouchements, il n’est pas nécessaire de médicaliser l’acte. Les taux d’épisiotomie sont très variables d’un hôpital à l’autre et leur utilité n’est pas scientifiquement fondée. Puis surtout, les femmes commencent à poser des questions sur ces pratiques, directement à leurs gynécologues. On sort de cette logique médicale de l’accouchement qui dictait aux femmes que «oui, l’accouchement, ça fait mal, ça fait peur, on peut mourir mais, heureusement, la médecine vous sauvera».

On a longtemps cru que l’effondrement de la mortalité maternelle était lié à la médicalisation de l’accouchement dans les années 60. Mais en réalité, cet effondrement est bien antérieur. C’est l’arrivée des antibiotiques juste après la 2e Guerre mondiale qui a permis de sauver les femmes qui mouraient d’infection.

C’est aussi grâce aux antibiotiques qu’on a pu faire des césariennes qui sont utiles dans 10% des accouchements, et qui sont devenues des opérations sûres dès 1950. C’est en appuyant sur cette fausse vérité que les médecins sont parvenus à convaincre les femmes d’accoucher à l’hôpital et qu’on est entré dans une logique fordiste de l’accouchement où tout est optimisé, mesuré, calculé, contrôlé. Les sages-femmes n’accompagnent plus mais font en sorte que chaque parturiente ait une vitesse de dilatation du col de l’utérus d’1 cm par heure. Toutes les heures, elles passent faire des touchers vaginaux. Quand le travail ne progresse pas assez vite, on ajoute de l’ocytocine pour faire venir les contractions. Puis on administre une péridurale pour compenser la douleur liée à l’augmentation des contractions. Tout cela est aussi calculé pour que les femmes n’accouchent pas toutes au même moment afin d’optimiser la rotation des salles d’accouche ment. On accélère l’une, on ralentit l’autre. Et finalement, on sort les forceps parce qu’on gagne dix minutes sur l’une, puis on recoud vite une autre… Critiquer ces violences obstétricales, c’est ça, c’est critiquer le système fordiste de fonctionnement des hôpitaux, qui n’a plus rien à voir avec «On sauve la vie des femmes et des enfants».

Éduquer: Les avancées technologiques ont tout de même du bon. La péridurale soulage les femmes, les échographies rassurent.

M.-H. L.: Bien évidemment. Mais il faut prendre conscience que toute cette machinerie est politique. On n’a pas offert aux femmes toutes ces nouvelles technologies sur un plateau sans penser l’accouchement comme un business lucratif. Il n’en reste pas moins que quand la péridurale est un choix de la femme qui accouche, c’est une réelle chance de l’avoir. Mais les études montrent que dans 30 % des cas, les péridurales sont en réalité demandées par les hommes. Elles sont bien souvent encouragées voire imposées par le médecin et/ou le mari. La place des femmes dans tout cela est fragile. Cette pratique doit être réfléchie en amont dans l’accompagnement des futures mères. Il est tout à fait imaginable de mettre en place un accompagnement plus global avec une petite équipe de sagesfemmes qui suit la femme pendant la grossesse, l’accouchement et pendant les suites de couches jusqu’au 1 an du bébé.

Éduquer: Comment expliquer que ces pratiques gynécologiques ne soient questionnées que depuis peu?

M.-H. L.: Déjà parce qu’en Belgique, personne ne s’est intéressé en termes d’enseignement à l’histoire de l’accouchement et de la maternité. Je me suis appuyée sur ce que j’ai pu trouver en France chez des historiennes et des historiens comme Yvonne Knibiehler, Jacques Gélis, MarieFrance Morel… Avant la généralisation de l’accouchement à l’hôpital dans les années 60, les hôpitaux étaient de véritables cloaques où seules les femmes sans-abri, les bonnes, les prostituées venaient accoucher. C’était aussi le seul endroit où on accueillait les enfants bâtards abandonnés. Dans ce lieu, les femmes étaient très mal accueillies, non respectées, dénigrées, insultées, infantilisées … et l’idée qu’on pouvait les mépriser est restée avec le temps, transmise de génération de médecin en génération. Il ne faut pas oublier qu’au XIXe siècle, on sort d’une époque très misogyne où on a inventé plein de théories comme l’hystérie, la nymphomanie avec des spécialistes comme Freud. Encore aujourd’hui, cette manière d’aborder la femme enceinte en l’infantilisant, reste très prégnante.

Éduquer: Comment se fait-il que les droits des femmes soient encore aujourd’hui, en 2020, autant bafoués lors de leur accouchement?

M.-H. L.: C’est la thématique que j’aborde dans mon projet de livre. Le fait est que depuis 4.000 ans, les philosophes ont nié l’existence de la naissance et de l’accouchement. Ils ont écrit des milliers de textes sur l’amour, la mort, la passion, la guerre, la vieillesse, la maladie, la douleur, etc. Mais rien sur la naissance. Pourquoi? Parce que c’est un «truc de femmes». C’est l’anthropologue Françoise Héritier qui identifie qu’il s’agit là du fondement du patriarcat. Les hommes ont constaté que les femmes avaient ce pouvoir de mettre au monde non seulement des femmes mais aussi des hommes. Ce patriarcat s’inscrit dans la maternité et dans le corps des femmes. Il repose entièrement sur cela. Pourtant, pour les femmes, c’est un événement grandiose. Leurs corps fabriquent et donnent naissance à un autre être vivant. On ne sait pas exactement ce qui se passe, mais cela fonctionne. Ça ne part de rien et se fait tout seul. Il y a cet impact émotionnel énorme sur la femme, qui sent tout cela, se pose plein de questions physiologiques, philosophiques sur le sens de la vie, moi, mon couple, ma famille, ma transmission. Et ce vide est aveuglant et violent.

Éduquer: Les intellectuels ne se sont pas intéressés à la maternité parce que c’étaient des hommes et qu’il n’y avait pas accès, et ce sont les femmes qui en paient les conséquences depuis des siècles. Pourquoi les femmes sont restées muettes si longtemps?

M.-H. L.: La plupart des femmes ne prennent conscience de la transcendance de l’accouchement qu’au moment de l’accouchement parce que ce vide est maintenu depuis longtemps. La non-transmission est une volonté politique. Avant, il y avait une transmission entre femmes. On ne sait pas exactement ce qu’elle contenait puisque ce n’est pas de la mémoire écrite. Dans les années 60, quand les femmes ont toutes dû accoucher à l’hôpital, c’était accompagné d’un message très clair: «n’écoutez plus vos mères, n’écoutez plus vos grands-mères, n’écoutez que le médecin». Et dans ce contexte des années 60, justement où l’on remettait en question le modèle traditionnel de la famille, les femmes ont tout de suite accroché en se disant: «pourquoi pas, le médecin comme référent, de toute façon ma mère commence à me lourder». C’est pour ça que depuis deux générations, il n’y a plus aucune transmission. La seule qu’il y ait de ces mères qui ont accouché dans les années 60, loin de tout le monde, coupées des autres femmes, c’est «on emmène sa fille chez le gynécologue». C’est la seule transmission, celle où l’on soumet sa fille au gynéco. En Belgique, c’est vraiment typique: chaque femme a son gynécologue qui est la personne de référence de l’accouchement. Peu d’entre elles savent qu’un obstétricien ou un gynécologue, c’est un chirurgien, spécialiste des pathologies qui n’est pas du tout formé à l’accouchement. Les gynécologues ne sont pas aptes à le faire. Ils n’ont jamais vu un accouchement naturel. Pourtant toutes les femmes les voient comme celui ou celle qui va leur sauver la vie.

Éduquer: Dans votre combat contre ces violences obstétricales, vous allez à la rencontre des médecins. Quelles sont leurs réactions? Constatez-vous une évolution des mentalités depuis toutes ces années?

M.-H. L.: Oui, tout à fait, cela évolue. En 2013, les premières réactions des médecins quand je leur parlais de médicalisation outrancière, c’était: «C’est scandaleux, vous voulez la mort des femmes et des enfants. Vous êtes inconsciente! Nous, on sauve des vies à longueur de nuit!». Une autre réaction, c’était de me demander de quel droit je venais parler de l’accouchement alors que je n’étais pas médecin. C’est tellement intégré que l’accouchement, c’est un truc médical. On n’a pas le droit d’en parler si on n’est pas médecin. Des hommes me disaient cela, eux qui avaient un avis très affirmé sur ce qu’était un accouchement. Aujourd’hui, la position officielle des gynécologues c’est de dire: «Oui, il y a plein de violences obstétricales, oui il y a plein de femmes qui vivent ces violences, mais c’est à cause des moyens financiers. On n’en a pas assez, on est pressés par le temps et on a des restrictions de personnel. C’est pour cela. Donc au lieu d’aller nous accuser nous, allez demander des moyens supplémentaires pour nous». Seulement aujourd’hui, la question de l’accouchement prend de l’ampleur et c’est la science qui, depuis plusieurs décennies, a commencé à mettre en lumière que certains actes médicaux largement pratiqués n’étaient pas indispensables et souvent traumatisants. Il y a clairement une scission qui commence à apparaître au sein de la profession. Certains commencent à constater et questionner leurs pratiques et d’autres, récalcitrants au changement de mentalité, préfèrent quitter la profession. En réalité, c’est surtout le comportement des patientes qui a véritablement changé ces dernières années. Elles posent davantage de questions et organisent leur accouchement. Cela a le don d’agacer certains praticiens qui n’ont pas envie de questionner leur culture professionnelle et leurs pratiques et choisissent de quitter le métier. Pour lutter efficacement contre ces violences, une des propositions que j’aimerais porter, serait d’arriver à constituer une sorte d’instance qui puisse accueillir les plaintes et faire gendarme dans la profession. Pour le moment, il n’y a toujours aucun recours possible contre un médecin violent.

Maud Baccichet, chargée de communication

 


En 2018, le Haut Conseil français à l’Égalité entre les femmes et les hommes publie un rapport «Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical: des remarques aux violences, la nécessité de reconnaître, prévenir et condamner le sexisme». Constats: - 1 accouchement sur 5 donne lieu à une épisiotomie: 1 femme sur 2 sur laquelle une épisiotomie a été réalisée déplore un manque ou l’absence totale d’explication sur le motif de l’épisiotomie; - les taux d’épisiotomie - toutes grossesses confondues - sont très variables d’une maternité à l’autre: de 0,3 % (dans telle maternité de type 3 - accueillant les grossesses pathologiques et à grands risques) à 45 % (dans telle maternité de type 1 - accueillant des grossesses normales ou à bas risque); - 6% des femmes se déclarent «pas du tout» ou «plutôt pas» satisfaites du suivi de leur grossesse ou de leur accouchement, ce qui représente environ 50 000 femmes pour l’année 2016; - 3,4% des plaintes déposées auprès des instances disciplinaires de l’Ordre des médecins en 2016 concernent des agressions sexuelles et des viols commis par des médecins.


Positionnement de l’OMS sur les violences obstétricale

En février 2018, L’Organisation Mondiale de la Santé a émis de nouvelles recommandations visant à réduire les interventions inutiles pendant les accouchements, en hausse, nous dit l’OMS, depuis 20 ans. «La grossesse n’est pas une maladie et la naissance est un phénomène normal dont vous pouvez attendre que la femme puisse l’accomplir sans intervention», a affirmé le médecin du département de santé reproductive de l’OMS, M. Oladapo, «Or, au cours des deux dernières décennies, ce que l’on a vu, ce sont de plus en plus d’interventions médicales pratiquées inutilement sur les femmes[1] ». Toujours selon M. Oladapo, «Certaines femmes reçoivent trop d’interventions alors qu’elles n’en ont pas besoin et d’autres n’ont pas accès à celles qu’elles devraient avoir». Pour l’OMS, il y aurait là une violation des droits des femmes. Elle se base sur son rapport State of inequality de 2015 qui indique des écarts importants dans la prise en charge médicalisée de l’accouchement. Ce rapport souligne par exemple que la péridurale est couramment utilisée dans les pays développés alors qu’elle est uniquement réservée aux femmes les plus favorisées dans les pays en voie de développement. L’OMS recommande de: - fournir plus d’informations aux patientes sur le déroulement de l’accouchement; - faire plus participer les femmes aux prises de décision, en leur permettant d’être accompagnées de la personne de leur choix, mais aussi de choisir leur prise en charge de la douleur et les positions pendant l’accouchement. L’organisation suggère donc une plus grande personnalisation du suivi; - l’organisation appelle aussi à éliminer certaines références considérées comme «normales» pendant l’accouchement, telle celle concernant la dilatation du col de l’utérus d’1 centimètre par heure. Ainsi, elle souhaite minimiser les déclenchements et césariennes systématiques lorsque le travail dure plus de 12 heures (pour un premier accouchement) et 10 heures (pour les suivants). [1] L’OMS révise des décennies de pratiques sur l’accouchement, Medi-Sphère, 15/02/2020.

fév 2020

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